✎ SI VOUS TROUVEZ UN CADAVRE, QUE FAITES VOUS ? Je le regarde fixement – les yeux dans les yeux, même, je serais presque tenté de dire si ce n’était pas si cynique – pendant quelques secondes. Mais des secondes tellement intenses que j’ai l’impression que cela fait une entière demie heure que je reste là à observer, l’air presque vide alors que les pensées se bousculent dans ma tête, ce cadavre dont personne ne semble se préoccuper sur cette planète. Et puis à cette remarque que je viens de me faire inconsciemment, je jette un coup d’œil alerte, ni affolé ni hâtif, autour de moi. Non. Vraiment personne n’a remarqué ce pauvre homme étendu par terre et blanc comme linge à cause de sa non circulation du sang. Ils ne savent pas ce qu’ils manquent, ces bougres. Personne non plus pour m’accuser d’avoir commis ce crime. Cela m’embêterait un peu. Non pas parce que j’ai peur de ne pas réussir à démontrer mon innocence, mais ma réputation est déjà bien assez souillée comme cela. Un sourire narquois apparaît sur son visage. Si je me débrouille bien, je peux réussir à le ramener à mon bureau et à l’étudier. Tel le Léonard de Vinci qui sommeille en moi. Bon. Comment vais-je le transporter maintenant ? ✎ VOUS ÊTES ACCUSE D’ÊTRE UN TUEUR MAIS VOUS ÊTES INNOCENT, COMMENT RÉAGISSEZ VOUS ? Assis à une table bien calmement – peut-être même tellement sagement que cela en devient suspect – je les observe tous les deux, distraitement, entrain de se battre à propos de mon propre compte. Ils m’énervent. S’ils savaient ô combien ils m’énervent, tous deux. Je ne saurais dire lequel des deux m’agace le plus, et pourtant ils se disputent pour une cause complètement différente, pour ne pas dire opposée ou contraire. L’un prétend que je l’ai tuée, la petite fille de sept ans retrouvée morte dans une maison délabrée destinée à être détruite, alors que l’autre défend dur comme fer le fait que je ne suis pas un tueur. Ils agissent tous deux comme s’ils savaient tout. Alors qu’ils ne savent rien. Oh non. Rien de rien. Perdu dans mes pensées, je ne réagis pas tout de suite lorsque leurs deux têtes d’hypocrites se tournent vers moi. « Est-ce que tu l’as tuée, Swan ? », me demande cet enfoiré plein d’espoir. Non pour démontrer mon innocence, mais pour prouver que sa thèse est la bonne, que c’est lui qui a raison. Placidement, je sers les dents à en grincer ma mâchoire, et arrive quand même à imiter un sourire sincère. « Non, je n’y suis pour rien. Je l’ai seulement trouvée. » C’est la vérité. « Tu vois ! Je t’ai dit que le gamin n’avait rien fait. Ce n’est pas un tueur. » Je grogne imperceptiblement. Si seulement il savait, ce gros porc. ✎ ÊTES VOUS PLUTÔT DU GENRE A CHERCHER LE MEURTRIER OU A LE FUIR ? Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici.

✎ ÊTES-VOUS CAPABLE DE VOUS SERVIR D'UNE ARME EN CAS DE BESOIN ? Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. ✎ SERIEZ-VOUS CAPABLE DE DÉNONCER LE COUPABLE, MÊME SI C'EST QUELQU'UN QUE VOUS AIMEZ ? Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. ✎ SI VOUS POUVIEZ DIRE UN MOT OU UNE PHRASE AVANT VOTRE MORT, QUE SERAIT-CE ? Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici. Texte ici.