Un meurtre effroyable a été commis. Vous avez perdu l'un des vôtres, et les tueurs ne comptent pas s'arrêter là. Tenez-vous au courant de l'identité des victimes grâce à la rubrique nécrologique de la gazette. Et surtout, soyez très prudents.
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 welcome to hell bitches

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Morgana Lynch

Morgana Lynch

MURKY DAGGER► PSEUDO : residentbitch
► PRENOM : GUILLAUME
► AVATAR : frida gustavsson
► MESSAGES : 71
► CREDITS : Fluorescent Adolescent.
► POINTS : 27
+ BLADE
PERSONNAGE
► AGE: 19 ans
► EMPLOI: Stagiaire auprès d'un medecin legiste : Etudiante en medecine
► RELATIONS:

welcome to hell bitches _
MessageSujet: welcome to hell bitches   welcome to hell bitches EmptyVen 25 Jan - 10:46

✞ morgana alice lynch ✞
pretty girls travel in packs
AGE : 19 ans. ► STATUT : célibataire. ► MÉTIER : stagiaire auprès d’un médecin légiste. ► NATIONALITÉ : anglaise. ► GROUPE : up in flames. ► POURQUOI CE GROUPE: morgana a très mauvaise réputation en ville, on la considère comme une garce diabolique, une briseuse de ménages amatrice d’hommes mariés et pères de familles. ► AVATAR : frida gustavsson. ► CRÉDIT : thatmakesmethequeen.

✞ everyone has a story ✞
Don't get caught in a myriad.


Ses jambes blanches, fines, sont étendues sur les draps de coton. Elle les balance doucement, s’amuse à battre l’air avec, comme si elle faisait du vélo. Elle a l’étrange impression d’être une antilope. Sa vie est toujours teintée de rêveries éveillées, comme si elle était déphasée. La tête dans la lune, l’attitude d’une enfant. Elle ne parvient pas à se définir. Si elle devait juger, sur une échelle graduée, de son degré de moralité, elle ne saurait que faire. Vraiment, elle n’est pas une bonne personne. Mais elle n’a pas non plus l’impression d’être quelqu’un de mauvais. « Oh, tu m’écoutes ? ». Elle tourne la tête sans grand entrain, parce-que tout ce qu’elle fait manque cruellement d’enthousiasme, et sourit à son interlocutrice : « Quoi ? ». Hanna soupire et rejette ses longs cheveux bruns en arrière. Elle est sa seule amie, elles se connaissent depuis la maternelle. Son amie n’a malheureusement pas eu la chance d’être aussi jolie qu’elle, et Morgana la soupçonne de la jalouser secrètement. « J’ai croisé Helen hier, c’était effroyable. ». Morgana s’allonge sur le côté et l’invite à poursuivre d’un regard interloqué. « Elle fait trop peur, on dirait un zombie. Ils ont retrouvé son frère la semaine dernière. ». Helen était leur amie au collège, elles formaient comme un trio pendant la cinquième. Max, son frère, avait deux ans de plus qu’elles et déjà il était accro à l’héroïne. Elle s’en souvient très bien. Son visage émacié et ses effroyables manières, l’air surexcité et un peu fou à l’idée d’avoir sa dose. « A ce qu’il parait son corps était dans un état… Ils ont eut du mal à l’identifier. C’est triste, la pauvre. ». Morgana passe une main dans ses cheveux et soupire, le regard songeur : « Ouais. ». Hanna finit par poursuivre, d’une voix timide : « Toi et Max, vous… ». La blonde hausse un sourcil surpris, mais finit par lâcher, avec un laconisme terrifiant : « On a couché ensemble, ouais. Une fois. C’était nul. ». Son amie ne sait pas quoi y répondre. Elle veut lui demander si elle est triste, mais elle sait bien que non. Alors elle se tait, et essaie de l’imaginer pleurer. Elle essaie de l’imaginer pleurer pour sa mort, pleurer sa meilleure amie. Mais quelque chose lui dit que c’est seulement un fantasme, une petite voix murmure au fond d’elle que leur relation n’a rien de vrai. Qu’il n’y a pas d’amour. Elle n’est qu’un outil, et elle a parfois l’impression d’être une souris prise entre les griffes d’un chat. Un chat blond et apathique.


Elle laisse la cigarette se consumer sans la porter à sa bouche. Son corps gras est étendu à ses côtés. Il respire doucement mais ne dort plus. Elle se sent sourde, sonnée. Elle a l’impression de regarder la scène de loin. Elle se voit, nue, assise sur le rebord du lit, l’air meurtri. Elle ne comprend pas pourquoi. Elle ne comprend plus grand-chose à sa vie ces derniers temps. Elle n’a pas souvenir d’avoir jamais trouvé de sens à ses actes en fait. Pas une fois n’en a-t-elle cherché. Ces quelques mariages qu’elle a brisés, ces enfances qu’elle a cassées, ça ne l’atteint pas. Seul son plaisir compte. Les hommes mûrs, plus âgés, c’est ça qu’elle aime. Sans doute un travers freudien. « Ma femme revient demain, tu peux rester cette après-midi. Si tu veux… ». Elle ne répond pas, laisse la brise venir caresser son visage éthéré. Alors il se redresse, approche ses lèvres de son oreille, murmure : « Allez. On pourra baiser toute la journée. ». Elle pèse le pour et le contre silencieusement, avant de laisser échapper, la voix lointaine, comme si elle pensait à autre chose : « Non, j’ai des devoirs à finir. ». Il a un petit rire amusé et répond : « Pourquoi faire ? Tu sais bien que t’es pas ce genre de fille, les études c’est pas fait pour toi. ». Elle tourne la tête lentement et plonge son regard d’un bleu de glace dans le sien. « Comment ça ? ». Il sourit, mais sait qu’il est en eaux dangereuses. Il a apprit à reconnaitre ses intonations. Quand elles sont douces, trop douces, c’est qu’elle cherche à le piéger. Malgré tout, il ne voit pas comment s’y dérober. « T’es une jolie fille Morgana, t’as pas besoin d’être plus que ça. T’as rien à prouver à personne, ça ne fait rien de pas être un génie, tu peux toujours faire quelque chose de plus simple. Il n’y a pas de honte à ça. ». Elle retient un sursaut, crispe les muscles de son visage, tente de garder une expression indifférente. A l’intérieur, elle hurle d’effroi. Il vient de la traiter de conne. Pour lui, elle est cette ado attardée qui couche avec des cinquantenaires mariés, persuadée qu’ils l’aiment. C’est comme ça qu’il la voit. Elle a envie de vomir, de pleurer, qu’un tel minable puisse la considérer avec autant de condescendance, c’est effroyable. Mais elle se penche vers lui, approche son visage du sien et murmure : « Tu es un sale porc. ». Puis, avec une délicatesse cruelle, elle dépose un baiser salé sur ses lèvres.


Il fait gris, les nuages sont lourds, ils ont un aspect menaçant, et elle adore cela. Ça la rendrait presque heureuse, le jour de l’enterrement de sa meilleure amie. Elle savait qu’elle allait mourir. Elle n’aurait sut dire pourquoi, mais elle le savait. Ses sourires trop gentils, son visage trop enfantin, elle avait tout l’air d’un cadavre en devenir. Parfois elle avait envie qu’elle meure. Elle avait envie que sa mère meure, que son père meure. Qu’ils disparaissent tous. Brûlés. Que plus rien ne subsiste de leurs corps, que plus rien ne subsiste de sa famille, de leur amour et de leur dévotion, de leurs attentes et de leurs petits repas élégamment présentés. Les bonjours enjoués, les câlins affectueux, les petites blagues vaseuses et les cadeaux sous le sapin de noël : c’était un appel au meurtre. Ça la rendait folle. Elle se sentait mal à l’aise. Comme si ça avait été un mensonge, comme si elle n’avait pas vraiment été leur fille. Juste la captive d’un couple psychopathe qui jouait à la poupée avec elle, s’amusait à interpréter le rôle d’une famille idéale. Ils avaient des photos professionnelles, où ils se seraient dans les bras en souriant, tous habillés comme pour aller à l’église le dimanche. Elles étaient accrochées dans des cadres, aux murs de l’entrée, du salon. Hanna a de la chance au fond. Elle n’a plus à supporter ce simulacre de bonheur, ces attitudes trop conventionnelles pour être sincères, pour être pures. Cette idée que son imbécile de père a qu’elle est le prochain médecin de la famille. Il ne sait rien d’elle. Toute la ville sait que c’est une pute, qu’elle couche avec des hommes mariés, qu’elle brise les couples et qu’elle s’en fout. Tout le monde sait qu’elle est cruelle, qu’elle a terrorisé ses camarades au collège puis au lycée. Tout le monde sait qu’elle est mauvaise, et eux croient qu’elle est un ange. Pourtant, elle n’a jamais cherché à leur prouver le contraire. Elle joue son rôle, s’entête dans des études qui ne l’intéressent pas, juste pour qu’ils soient heureux. Qu’ils continuent d’y croire. Elle les préserve, les encourage dans leurs illusions, leurs rassurants mensonges.
Délicatement elle se laisse glisser sur la tombe, s’allonge, les bras en croix. Le marbre est froid, Hanna est en train de pourrir quelques mètres en dessous d’elle, et elle ne ressent rien. Pas la moindre peine, pas le moindre regret. Pas la moindre nostalgie. Pas la moindre peur. Juste de la lassitude. Et de la curiosité aussi. Comment se fait-il qu’elle ne pleure pas ? Comment se fait-il que quinze ans d’amitié lui semblent dépourvus d’importance. Ne l’a-t-elle donc jamais aimée ? A-t-elle jamais aimé quiconque ? Pourquoi ne ressent-elle rien ? Au fond, elle le sait. Elle est un monstre. Un monstre froid et vide. Complètement vide.


Il est en train de lui parler, mais elle n’entend rien. Elle voit ses lèvres s’entrouvrir, puis se fermer, changer de forme, se tendre pour esquisser des syllabes, mais pas un seul mot ne l’atteint. Elle s’ennuie profondément. Il est asiatique, avec un nom composé absolument imprononçable, et des airs dépressifs qui lui donnent envie de lui hurler dessus. Il met cependant de l’entrain à la former, trop d’entrain même. C’est à croire qu’il cherche à se prouver quelque chose. Face à une telle passivité, la plupart auraient renoncé. Pas lui. C’est sans doute admirable. Il continue de parler et, alors qu’il démarre une nouvelle phrase pleine de mots compliqués, une sonnerie retentit. Morgana attrape son téléphone et grommelle : « Faut que je le prenne. ». Elle décroche et tourne les talons sans même le regarder et va se poster dans le couloir. C’est sa mère, qui lui parle du repas de ce soir. Les noms des ingrédients défile, jusqu’à ce que Morgana sente sa voix lui échapper. Comme si on venait de lui trancher la gorge. Elle veut lui répondre, agrémenter la conversation, ou lui dire de se taire, mais n’y arrive pas. Elle veut hurler, mais aucun son ne sort. Sa respiration lui échappe. L’air lui manque, son souffle s’éteint, et elle lâche le téléphone, qui tombe au sol dans un bruit métallique. Elle se met à courir, se refugie dans les toilettes et ferme la porte. Les mains sur la gorge, elle suffoque. Et puis les larmes surgissent, brûlantes. Elle panique, tombe à genoux, cherche à crier mais ne peut que gémir. Les joues trempées, agitée de soubresauts, elle entend des sanglots rauques s’extirper mystérieusement de sa bouche. Ça n’a aucun sens. Vraiment aucun sens. Elle devient folle. La douleur ne fait qu’amplifier, gagne chacun de ses membres, la remplie. Le carrelage est froid, ses larmes chaudes, la souffrance l’emporte. Elle se sent mourir, et c’est formidable. Elle y croirait presque. C’est un soulagement. Le rideau tombe, sa misérable vie -suite d’anecdotes graveleuses et pathétiques cousues entre elles par une amertume typiquement adolescente- défile devant ses yeux. Tout se finit, jamais rien ne recommence. Elle peut enfin reposer en paix.
Elle s’est remaquillée, a masqué les traces de ses larmes. Ses jambes ne tremblent plus, mais elle reste désorientée. Elle n’a pas la moindre idée de ce qu’il vient de se passer. Ne sait pas si c’est un deuil mal digéré (ce qu’elle considère peu probable), ou si c’est la pression de son père mêlé à l’échec certain de ses études. Ou peut-être qu’elle est juste dépressive. Elle se demande si le docteur peut prescrire du Valium. Sans doute pas, il aurait l’air plus heureux sinon. Morgana finit par revenir dans le couloir, ramasse son portable et regagne la salle. Elle plonge son regard froid dans celui du légiste et prononce, avec une lenteur et une monotonie désarmantes : « Il faut que j’y aille. Désolée. ». Elle n’a qu’une seule envie, s’allonger sur l’une des tables et mourir. Pourrir. Avec minutie, elle recule et attrape la poignée. Elle a envie d’ajouter quelque chose. Je voudrais être la prochaine. Mais elle n’en fait rien. Elle se contente de partir, et le laisse seul avec ses cadavres, sa tristesse, sa rancœur et les souvenirs de sa fiancée morte. A chacun sa merde.


« J’ai vu une robe Valentino hier, je veux que tu me l’achètes. ». Elle rejette ses longs cheveux blonds en arrière, continue de pianoter sur son portable. Sa crise de larmes remonte à deux semaines, et elle l’a déjà presque oubliée. Ça l’a inquiétée un instant, de se sentir vulnérable, triste, humaine. Ça lui a fait honte, aussi. Mais maintenant, tout va mieux. Un imbécile s’est entiché d’elle. Quarante-sept ans, les cheveux grisonnants et le sourire benêt. Mais, plus important : riche à millions. Les vieilles fortunes se sont essaimées dans l’Oregon, et les arrière-arrière-grandes tantes, une fois mortes, ont laissé monts et fortunes à leur multitude de descendants. Il n’est pas rare que certains de ses amants aient touché un juteux héritage. Il ne tient qu’à elle d’aviser du meilleur moyen de le dépenser.
« Il me faut aussi un nouveau sac, je n’ai pas de marque particulière, je veux juste que ça ne soit pas du D&G, ni du Guess. C’est cheap, et je te l’ai déjà dit. ». Il opine, et a l’impression que la situation est normale, alors qu’il se fait malmener par une adolescente. Son SMS envoyée, la fausse-ingénue enfile son débardeur à sequins et passe sa mini-jupe de cuir noir, non sans un regard en arrière. « Au fait, vendredi soir c’est pas possible, j’ai une fête. ». Il fronce les sourcils, se sent trahi, et commence à ressentir de la jalousie. « Il y aura des garçons ? ». Elle soupire. C’est insupportable. Il est persuadé qu’il a droit à une sorte d’exclusivité, que leur histoire en est vraiment une. Ça lui fait pitié autant que ça l’ennuie. Elle s’approche de lui et pose son pied sur ses genoux, de sorte à ce qu’il lace sa chaussure. Ses doigts musclés glissent sur les lacets des Louboutins et la gamine répond, l’air mauvais : « Non, juste moi et quelques nones. On va chanter des cantiques et se masturber avec des cierges. ». Il serre les cordons violemment, comme pour se venger et elle pousse un petit cri, avant de sourire. « Aïe. ». Il la regarde, les yeux rivés vers elle, assis qu’il est sur le fauteuil, et elle se sent le devoir d’être ferme. « Lèche-les. ». Il ne comprend pas tout de suite, et elle pointe le bout de ses chaussures du doigt. L’air à la fois perdu et excité, il s’exécute. « Bon chien. ».


Il lui arrive de se demander ce qu’elle serait devenue s’ils étaient restés en Angleterre. Si sa sœur n’était pas morte. Elle a l’impression d’avoir été la mauvaise des deux. Celle qui n’aurait pas du vivre. Celle qui aurait dut mourir. A sa place. Rose aurait sans doute put être médecin. Elle n’avait qu’un an, mais déjà tout le monde lui trouvait un regard intelligent, tout le monde la promettait à de grandes choses. Si Rose n’était pas morte, jamais ses parents ne l’auraient autant étouffée, jamais ils n’auraient eu de telles attentes. Si Rose avait grandit avec elle, elle serait sans doute devenue quelqu’un de bien.
Sa mère était native de Cascade Locks, son père de Brighton. Lorsque Rose s’est noyée, ils sont partis. Morganna avait trois ans à l’époque, et elle ne se souvient de rien. Elle ne ressent pas de tristesse ni de manque. Elle ne se souvient pas du visage de sa sœur, ne se souvient pas de ce qu’elle ressentait pour elle. Elle a l’impression de ne jamais l’avoir connue. Tout ce dont elle a mémoire, c’est des pleurs hystériques de sa mère, des mois de dépression sordide qui ont suivi, et puis de l’arrivée à Cascade Locks. Ce souffle nouveau, cet air frais qui semblaient les laver de leur passé. Et ce fardeau qu’elle devait porter. Être la survivante. La fille unique des Lynch. Elle devait vivre pour deux, faire honneur à la mémoire de sa sœur.
La falaise est en mauvais état. Sous ses pieds, la cascade rugit. L’eau se précipite au bas des rochers, au cœur de la forêt. Elle se sent attirée par le vide, par la chute. Elle veut sentir ses os se briser contre la pierre, sa peau se déchirer. L’eau pénétrer dans ses poumons. Elle veut se noyer. Flotter comme Rose a flotté. Elle veut rejoindre tous les cadavres du Docteur Young, laisser ses mains tristes ouvrir son corps froid, laisser ses yeux graves se poser sur sa peau trop jeune, trop grise. Ce genre de pensées l’excite. Un tel entrain face à la mort, c’est inquiétant. Son père n’aurait jamais dut la recommander au légiste. Ce dernier l’avait faite stagiaire parce-que le monsieur Lynch était un ami, et ça avait été la pire idée de la décennie. Être au contact de tous ces morts, ça la rendait rêveuse. Elle y prenait goût. Comme une nécrophile elle trouvait de l’érotisme dans le visage tuméfié et serein d’un cadavre. Un moment, elle se demanda ce à quoi son visage ressemblerait si elle sautait. Sa jambe s’élève. Un pied dans le vide, la tête dans les nuages.

✞ this life ticking like a time bomb ✞
Ready to blow your tortured mind
Dans cette partie nous vous demandons de répondre en un minimum de cinq lignes aux questions suivantes.




✎ SI VOUS TROUVEZ UN CADAVRE, QUE FAITES VOUS ?Depuis quelque temps, j’en vois chaque semaine des cadavres. Je n’écoute pas ce que le vieux Young m’explique sur ceux-ci, alors je ne saurais sans doute pas quoi faire. Je ne le toucherai pas, ne m’en approcherai pas trop non plus, histoire de ne pas laisser d’empreintes digitales ne de fibres. Je le regarderais sans doute, je regarderai son visage, son expression. S’il ou elle est mort serein(e). Puis j’appellerai la police, j’imagine.
VOUS ÊTES ACCUSE D’ÊTRE UN TUEUR MAIS VOUS ÊTES INNOCENT, COMMENT RÉAGISSEZ VOUS ? Comme tout le monde, je clame mon innocence, je hurle, je pleure, je fais une dépression. Puis, j’appelle mon père, qui lui-même appelle un avocat très couteux grâce à son salaire d’orthodontiste (sans déconner), et j’essaie de préparer ma défense au mieux. Si je n’ai d’autre choix que de plaider coupable, je le fais, en usant de la mort de ma sœur et de mes coucheries avec des hommes plus vieux pour convaincre le jury que je suis instable émotionnellement, et qu’un environnement pénitencier serait dangereux pour ma santé. Et avec quelques circonstances atténuantes je devrais pouvoir obtenir des réductions de peine.
ÊTES VOUS PLUTÔT DU GENRE A CHERCHER LE MEURTRIER OU A LE FUIR ? Je ne sais pas. Ces derniers temps, j’éprouve de la curiosité et de l’intérêt pour des choses étranges, sordides. Je ne me vois pas en tant que Sherlock Holmes, mais je dois avouer que j’aimerai rencontrer un assassin. Je me les représente toujours comme des êtres fascinants, excitants. Et comme des amants formidables (ce qui est sans doute faux). Mais, présentée à un meurtrier qui en a après moi, j’imagine que je fuirais, même si depuis peu j’ai des doutes sur mes instincts de survie.
ÊTES-VOUS CAPABLE DE VOUS SERVIR D'UNE ARME EN CAS DE BESOIN ? Non, je ne sais pas tirer, et ma famille ne possède pas d’armes à feu. Mon père et moi sommes nés en Angleterre, ma mère y a vécu une certaine partie de sa vie, et le second amendement n’est donc pas une religion pour nous. Mes parents diabolisent la NRA et sont de fervents défenseurs d’un contrôle rigoureux du port d’armes. De plus, le bruit me fait peur. Malgré tout, j’aimerais tenir un revolver un jour, et peut-être tirer sur quelque chose… ou quelqu’un.
SERIEZ-VOUS CAPABLE DE DÉNONCER LE COUPABLE, MÊME SI C'EST QUELQU'UN QUE VOUS AIMEZ ? Sans doute pas. Si je l’aime, je ne le dénoncerai pas je pense. Mes valeurs morales sont quasi-inexistantes, je ne me fis pas aux lois comme réelles notions de ce qui est juste, et je ne juge pas les gens comme étant bon ou mauvais. Je ne vois pas en quoi les potentielles morts de personnes autres que moi devraient m’affecter. Ceci dit, une fois dans la situation, je me sentirai peut-être responsable. Auquel cas je le ou la dénoncerai. Puis, je ferais un tas d’interviews..
SI VOUS POUVIEZ DIRE UN MOT OU UNE PHRASE AVANT VOTRE MORT, QUE SERAIT-CE ? Rien. Je devrai sans doute répondre un truc bad-ass, ou une insulte. Un truc de garce quoi. Mais je crois que je ne dirai rien. Je resterai silencieuse. Je me laisserai mourir. Mes derniers mots n’auraient pas d’importance, je préfère encore me taire. Ne laisser que des souvenirs, et non pas une dernière phrase. En plus, mes cons de parents seraient foutus de la graver sur ma tombe. Et puis je ne suis pas du genre à avoir la conversation facile, parler c’est franchement pas mon truc.

✞ what's your name ? ✞
keep calme and be yourself
PSEUDO/PRÉNOM : residentbitch/guillaume. ► PAYS : france. ►AGE : 19 ans. ► J'AI CONNU LE FORUM SUR... bazz’. ► FRÉQUENCE DE CONNEXION : 5/7.



Dernière édition par Morgana Lynch le Ven 25 Jan - 16:02, édité 9 fois
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Shen-Kome Young

Shen-Kome Young

MURKY DAGGER► PSEUDO : LADYFAME™.
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MessageSujet: Re: welcome to hell bitches   welcome to hell bitches EmptyVen 25 Jan - 10:53

    xouf xouf xouf
    je te remercie une nouvelle fois d'avoir opté pour mon scéna' brill
    j'ai hâte de lire ta fiche lorsqu'elle sera finie xouf
    et je suis définitivement fan de Frida pour Morgana omg

    so, bienvenue et bon courage pour ta fiche huug01
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Morgana Lynch

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MessageSujet: Re: welcome to hell bitches   welcome to hell bitches EmptyVen 25 Jan - 11:01

merci à toi d'en avoir eu l'idée lovee
et oui, frida est parfaite, je me la représente super bien en garce apathique au visage d'ange Razz
Merci ! Je rédige as we speak warrior
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Invité

MURKY DAGGER
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MessageSujet: Re: welcome to hell bitches   welcome to hell bitches EmptyVen 25 Jan - 12:52

Frida est tellement parfaite pour Morgana brill
Bienvenue ! Il nous faudra un lien xouf
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Madison Hawkins

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MessageSujet: Re: welcome to hell bitches   welcome to hell bitches EmptyVen 25 Jan - 13:26

Bienvenuuue. hihi
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MessageSujet: Re: welcome to hell bitches   welcome to hell bitches EmptyVen 25 Jan - 13:52

FRIDA brill Bienvenue et bon courage pour ta fiche I love you
je te réserve Frida pour 7 jours le temps que tu fasses ta fiche Wink I love you
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PISTOL ☣ you know that I could use somebody

Adriel Siggers

Adriel Siggers

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MessageSujet: Re: welcome to hell bitches   welcome to hell bitches EmptyVen 25 Jan - 14:31

    Bienvenue à toi sur MDB brill I love you Excellent choix de scénario fiine
    Bon courage pour la rédaction de ta fiche, même si je constate que celle-ci est déjà bien avancée xouf
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Morgana Lynch

Morgana Lynch

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MessageSujet: Re: welcome to hell bitches   welcome to hell bitches EmptyVen 25 Jan - 16:27

KATSUE - Owi, un lien ! brill
Merci à tous pour les bienvenues, et tel une force la nature j'ai fini ma fiche warrior
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Neo A. Holmes

Neo A. Holmes

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MessageSujet: Re: welcome to hell bitches   welcome to hell bitches EmptyVen 25 Jan - 16:29

Bienvenue ! brill
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Adriel Siggers

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MessageSujet: Re: welcome to hell bitches   welcome to hell bitches EmptyVen 25 Jan - 16:43

    Je te valide I love you Bon jeu gnéhé
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Morgana Lynch

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MessageSujet: Re: welcome to hell bitches   welcome to hell bitches EmptyVen 25 Jan - 17:11

Merci heartie
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MURKY DAGGER
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MessageSujet: Re: welcome to hell bitches   welcome to hell bitches Empty

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welcome to hell bitches

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