Un meurtre effroyable a été commis. Vous avez perdu l'un des vôtres, et les tueurs ne comptent pas s'arrêter là. Tenez-vous au courant de l'identité des victimes grâce à la rubrique nécrologique de la gazette. Et surtout, soyez très prudents.
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 (+) YOU COULD BE HAPPY

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Maël Dawson

Maël Dawson

MURKY DAGGER► PSEUDO : MARISSA.
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MessageSujet: (+) YOU COULD BE HAPPY   (+) YOU COULD BE HAPPY EmptyLun 28 Jan - 10:45

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❝ It's so hard to watch how he breaks your heart. ❞
Blessé. Brisé. Lassé. Trois verbes différents comportant la même signification. Le manque que Miles a laissé dans ma vie montre la place qu'il avait pris dans mon existence. J'ai l'impression qu'il a emporté avec lui, la meilleur partie de moi. Je me retrouve avec une partition sans notes, une guitare sans cordes et un micro sans son. Je continu mon chemin avec un goût amer, avec ce sentiment que plus rien ne sera plus comme avant. We were born to die. On peut le dire, ces temps-ci, je ne suis pas de bonne compagnie. Je deviens lunatique, un coup heureux, un coup malheureux et il faut savoir s'adapter à moi. Kirby fait souvent les frais de ma mauvaise humeur, de mes jérémiades et mes réactions plus s'ogrenues les unes que les autres. Je suis égoïste avec elle parce que je lui fais subir mon mal de Miles et ne me préoccupe même pas de ce qu'elle peut ressentir. Nous ne communiquons pas beaucoup ces derniers temps, on subit juste les émotions de l'autre. C'est plus simple. J'aimerai pouvoir la prendre dans mes bras et lui dire que tout ira bien, j'aimerai lui promettre tout un tas de choses, mais c'est impossible. Pour surmonter notre peine, pour aller de l'avant, il faut que nous trouvions le coupable. Il faut que l'on réussisse à poursuivre les recherches de Miles là où ils les avaient laissé. Une obsession qui ne me lâchais pas, qui me bouffais plus l'esprit que les ongles. « Une quatre fromage, une bella et une royale. » Au point de me tromper de maison où je vais livrer mes pizzas. Je devine facilement à la tête des personnes qui se trouvent en face de moi qu'ils ne s'attendaient pas à ma venu, je pense même qu'ils ont peur que je fasse quelque chose de dingue. Je ne suis pas très bien vu dans le coin, certains ont peur de baisser leurs gardes et qu'au moment où ils sont le plus vulnérable, je vienne m'attaquer à eux. C'était plutôt amusant au début, mais maintenant ça devient lassant. J'en est ma claque de faire des aller-retours en prison pour des choses que je n'est pas commis. « Gardez les pizzas, c'est la maison qui offre. (...) Elles ne sont pas empoisonnés. Bonne soirée. » Je tourne les talons, descend les escaliers et monte sur mon skateboard. Tant pis pour ceux qui attendaient leur nourriture, il fallait être plus précis dans l'adresse ou m'empêcher de fumer un dernier joint, une dernière folie. Je souris bêtement, j'ai l'air d'un idiot et personne ne comprend que j'ai quitté cette planète depuis longtemps. Je reçois des messages de Kirby, j'suis certains qu'elle pète un câble parce que je suis en retard. Ce qui est bien à cette heure-là, c'est que je n'est même pas besoin de regarder mon portable pour savoir de qui il s'agissait. Question d'habitude. En arrivant à la maison, je pose mon skate dans l'entré et pénètre à l'intérieur. Elle est assise dans le canapé du salon, bras croisés et ses yeux me dises d'aller me faire voir. « T'as gagné, je suis désolé. J'ai fini tard parce que j'ai eu une commande de dernière minute à l'autre bout du village. » Non, je n'étais pas avec la voisine en train de m'enjailler grave en sautant d'une falaise. Ma relation amicale avec Aiko était mal vue et déplaisais fortement à Kirby. Elle avait peur pour ma vie et pour notre relation, elle avait peur que je l'abandonne pour une autre. Si elle savait ce qui se passait dans ma tête, elle ne douterait plus de mes intentions. Et pourtant, on n'a pas le droit d'être ensemble. On n'a pas le droit de former une sorte de couple parce que Miles est partit. Pas maintenant. « Souris. » dis-je en lui donnant une rose que j'avais ramassé au passage dans le buisson de la vieille au bout de la rue. C'est devenu un peu mon fleuriste personnel, sauf qu'elle n'est pas au courant que je suis le petit voyou qui déplume ses par-terres de fleurs. J'ai vraiment l'air d'un idiot, je sais qu'il faudra plus que ça pour qu'elle se mette à sourire. Ce soir, nous devions aller manger au restaurant histoire de nous changer les idées. Forcément à cette heure-là, la réservation ne tenais plus. Et puis, ce genre d'endroit ce n'est pas ma tasse de thé. « Aller vient, on va à la fête foraine. C'est le meilleur endroit pour se changer les idées, bien que mieux que le restaurant. » Elle n'est pas décidée à bouger, elle campe sur ses positions. C'est vrai que c'est genre la dixième fois en deux semaines que j'arrive en retard, que je bousille tout nos plans et que je m'excuse salement. Mais elle sait qui je suis, je n'est pas changé et si elle croit que je vais devenir comme Miles, elle se met le doigt dans l'oeil. Ou p'tète qu'elle avait peur à cause des récents meurtres dans les bois. Je sais que je me monte la tête, je sais qu'elle ne pense pas réellement cela, mais je ne peut m'empêcher de délirer ; les effets de cette putain de drogue. « Je te l'est déjà dit, ça te rend moche de faire la gueule. » J'espérai que ça l'a fasse réagir quitte à m'en prendre une pleine face. Non, je n'est pas changé. On pouvait s'autoriser de temps en temps à être heureux. Malgré tout ce qu'on devait endurer pour atteindre le bonheur, on avait le droit à quelques minutes de répits.
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Kirby Weiss

Kirby Weiss

MURKY DAGGER► PSEUDO : Adora
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MessageSujet: Re: (+) YOU COULD BE HAPPY   (+) YOU COULD BE HAPPY EmptyMar 29 Jan - 20:09

(+) YOU COULD BE HAPPY Tumblr_ln0z24I4pD1qlcufxo1_500Je me rendais sur les lieux du crime tous les jours, c'était stupide et dangereux mais cela m'était égal. Je m'asseyais sur l'herbe et regardait l'eau couler inlassablement. Puis je laissais les larmes inonder mes joues, j'avais l'impression qu'on m'avait arrachée une partie de moi, je n'étais plus entière. Mon coeur souffrait à chaque battement, comment pouvais-je effacer cette douleur qui s'était encré au plus profond de moi ? J'essayai de comprendre pourquoi une telle chose était arrivée et pour ça j'avais besoin de venir ici. Je n'arrivais plus à dormir, à chaque fois que je fermais les yeux je revoyais la scène, je voyais son corps inerte et sans vie, je l'entendais crier. J'étais effrayée parce que je n'arrivais pas à me souvenir du Miles qui souriait, qui riait, le Miles que j'aimais, tout ce dont je me souvenais c'était son corps qui flottait sur l'eau. Je voulais que cette image disparaisse de mon esprit mais je n'y arrivais pas. Alors à cet endroit je hurla de toutes mes forces à m'en faire exploser les poumons, je voulais qu'il me revienne, je voulais que tout redevienne comme avant, je voulais qu'il passe le bas de notre porte, qu'il nous fasse rire comme il le faisait, qu'il nous raconte une de ces histoires à dormir debout. On me l'avait pris beaucoup trop tôt. Je regarda mon portable, aucune nouvelle de Maël. Je me demandais toujours ou il était, ce qu'il faisait. Dernièrement, on ne se parlait presque plus, on souffrait tous les deux de la même peines mais on avait différente manière de la gérer. Je savais très bien que si Maël se comportait comme un con avec moi c'est qu'il souffrait mais je lui en voulais, je lui en voulais de se comporter ainsi avec moi, plus que tout j'avais besoin de lui et il n'était pas là. Je me sentais plus seule que jamais. Je ne voulais pas le perdre également. Je ne savais pas ce qu'il voulait, moi ce que je voulais c'est qu'il me rassure, qu'il me réconforte, qu'il me prenne au moins une fois dans ses bras et qu'il me dise qu'il m'aime mais je sais très bien que cela n'arrivera pas parce que c'est Maël. Je le connaissais mieux que personne, alors je prenais sur moi mais parfois c'était trop dur à supporter et dans ces moments-là, j'avais Miles mais plus maintenant, je devais faire face seul, plus que jamais je devais me battre, je devais me battre pour garder celui que j'aime parce que je savais pertinemment que s'il me quittait, cette fois ci je ne pourrais pas le supporter et il me serait alors très facile de rejoindre Miles. Il commençait à se faire tard, je n'avais peut être pas peur mais je n'étais pas non plus suicidaire à ce point. Je pris alors le chemin de la maison que je trouva vide. Je regarda la pendule et poussa un soupir d'exaspération, il le faisait exprès, j'avais pris tout mon temps, espérant qu'il soit rentré. Encore une fois mes espoirs étaient vains. Je lui envoya un message, pris une douche, envoya un deuxième message, bu un thé, envoya un troisième message. Je m'assoie dans le canapé, agacé, il avait encore tout gâché, notre soirée était fichue. Maël arriva enfin, j'étais bien décidé à lui faire comprendre que j'étais fâchée contre lui, il dû le voir puisqu'il s'excusa aussitôt. « T'as gagné, je suis désolé. J'ai fini tard parce que j'ai eu une commande de dernière minutes à l'autre bout du village. » Je ne sais plus si je peux le croire, pourtant j'en ai envie mais je n'arrive pas à sourire, je n'arrive pas à faire comme si rien n'était « Souris. » Je le regarda me tendre une rose, intérieurement je craquais, c'était ces petites attentions qui me rendaient encore plus amoureuse de lui que je ne l'étais déjà. Je l'aimais comme pas possible, pour lui je pouvais faire n'importe quoi, je ne pouvais pas le perdre, il était mien et je le voulais mien pour toujours. Mais malgré ça je n'arrive pas à lui sourire, j'avais attendu ce soir avec impatience, ce moment où on pouvait se retrouver tous les deux et il avait tout fait foirer pour une livraison ! C'est de trop. Je prends tout de même la rose qui me fait un peu chaud au coeur et la pose sur la table basse à côté de moi. Je ne savais pas comment me comporter avec lui, je voulais me blottir dans ses bras et d'un autre côté j'avais envie de lui balancer les pires horreurs du monde. « Aller vient, on va à la fête foraine. C'est le meilleur endroit pour se changer les idées, bien mieux que le restaurant. » Non je ne pouvais pas lui balancer les pires horreurs du monde, pas maintenant... et en même temps, ne rien dire, se taire n'était pas peut-être pas une bonne idée. Alors je fis ce que je faisais de mieux, bouder. Je n'avais pas envie d'aller à sa fête foraine, moi tout ce que je voulais c'était une soirée tranquille, rien que nous deux, ce n'était pas trop demander. Si c'était la première fois encore, j'aurais laissé passer mais là, c'était trop. Il n'avait pas le droit de me faire ça ce soir, j'avais le morale au plus bas et lui, se permettait d'arriver en retard encore une fois, blablatant des excuses minables. J'allais péter un câble, je sentais la crise de nerf arrivé, il ne m'en faudrait pas beaucoup pour exploser. « Je te l'est déjà dit, ça te rend moche de faire la gueule. » Je me leva brutalement « T'a pas qu'a me regarder si t'aime pas ma tête » C'est vrai non, s'il n'aimait pas ma tête, il n'avait pas qu'à me regarder. Je ne lui tourna pas le dos, ce serait trop lui faire plaisir, je voulais qu'il me regarde, qu'il voit dans mon regard à quel point il m'avait déçu. « T'est qu'un con Maël, et le pire c'est que tu le sais. » Je voulais juste qu'on aille au manger au resto, j'avais espéré de cette soirée qu'on se rapproche, qu'on puisse enfin parler, que le silence qui s'était installé entre nous disparaisse. J'étais bien décidé à améliorer les choses entre nous, j'étais prête à tout oublier pour lui, à tout lui pardonner, comme je le faisais à chaque fois. Cependant, il n'allait pas s'en sortir comme ça. « Tu sais quoi, j'en ai marre je me casse. » Je voulais juste qu'il se rends compte que j'existais et que sans moi, il serait perdu. Je voulais qu'il me rattrape, je voulais qu'il se passe quelque chose parce que depuis la mort de Miles, il ne s'était plus rien passé. Miles me manquait mais plus que tout Maël qui était là, avec moi me manquait encore plus.
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