Un meurtre effroyable a été commis. Vous avez perdu l'un des vôtres, et les tueurs ne comptent pas s'arrêter là. Tenez-vous au courant de l'identité des victimes grâce à la rubrique nécrologique de la gazette. Et surtout, soyez très prudents.
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 When worlds collide and days are dark (Gabrielle)

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Ezequiel O'Connel

Ezequiel O'Connel

MURKY DAGGER► PSEUDO : unicorn
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When worlds collide and days are dark (Gabrielle) _
MessageSujet: When worlds collide and days are dark (Gabrielle)   When worlds collide and days are dark (Gabrielle) EmptyLun 18 Fév - 8:37

Respiration douce et posée. Son jeune visage fluctuait sur ma poitrine comme un chaton qui chercherait sa place. Je n'osais plus le réveiller. Mon fils était endormi sur moi, l'immense canapé si moelleux qui continuait de dévorer nos corps. Je me sentais disparaître. Du coin de l’œil, je suivais le défilement hypnotique du générique de fin qui conclurait le film que nous avions lancé en ce début d’après-midi. Je me demandais comment mon fils pouvait être si soudainement fatigué ? Ou alors vu son visage de petit ange apaisé, peut-être qu'il se sentait bien ? Protégé ? C'est tout ce qu'un père comme moi pouvait espérer. Un père angoissé qui continuait de s'inquiéter pour son avenir. Comment bien grandir après la tragédie que nous avions subis tous les deux ? Je ne pouvais m'empêcher de me demander en le regardant dormir si sa mère lui manquait ? Est-ce qu'il souffrait au point de me le cacher ? Mon cœur, pourtant si sombre se resserrait comme mes bras autour de son corps si frêle. Je ne voulais passer ma vie entière qu'à protéger ce petit bout d'Homme, cette partie de moi-même, peut-être la seule part de bon qui foulait cette terre ? «Le film est terminé ?» me demanda t-il de sa voix encore entre deux mondes. Je souriais amusé et mes inquiétudes s'envolaient alors que ses petits doigts s'enfonçaient un peu entre les plis de ma chemise J'aurais pu rester ainsi à regarder mon petit ange pendant des heures. «C'est si bon ta main, papa.» Mon cerveau venait de réaliser que ma main avait glisser sous son tee-shirt et caressait en continue son dos. Ma paume si chaude contre son épiderme si froid. Il semblait ronronner à mes caresses et je ne pouvais m'empêcher de me dire que c'était ce genre de gestes qui faisait grincer des dents toute la ville. Pourtant où était le mal ? Je n'avais aucune intention de m'arrêter, jusqu'à que mes oreilles aux aguets entendent la porte de la cuisine s'ouvrir. Il n'y avait qu'une personne qui se permettait de rentrer chez nous par derrière. J’élevais donc la voix : «Gaby' c'est toi, ma poulette ?» sans quitter mon fils de mes bras protecteur et légèrement osés. Ma jeune cousine était la seule à avoir tous les passes-droits chez moi.
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Gabrielle Jacobs

Gabrielle Jacobs

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When worlds collide and days are dark (Gabrielle) _
MessageSujet: Re: When worlds collide and days are dark (Gabrielle)   When worlds collide and days are dark (Gabrielle) EmptyLun 18 Mar - 21:51

Les drames dévastent votre vie comme un ouragan. Ils créent le chaos. Vous devez attendre, attendre que la poussière se dépose pour faire un choix. Vous pouvez choisir de vivre au milieu des décombres et faire comme si tout était intact. Ou vous pouvez vous extirpez des ruines pour tout reconstruire. Après l’ouragan, l’important c’est de continuer à vivre.
the devil on red dress. ♡
Gabrielle se demandait bien ce qu'elle faisait là. Pourquoi avait-elle eu l'idée d'aller au marché? Pour écouter les commérages? Pour faire bonne figure? Non franchement elle n'arrivait pas à comprendre son comportement. C'est vrai, en quoi c'était intéressant de savoir qu'une fille venait de se faire tuer. Une de plus. C'était monstrueux, horrible et eux arrivaient à détourner ce sujet en potin. C'était pathétique. Vivement qu'elle termine ses achats pour sortir de cette foule. Cela lui rappelait trop la situation qu'elle avait vécue il n'y a même pas quelques mois. La mort de Robbie. Cela l'avait énormément infecté et ça elle ne pouvait malheureusement pas le cacher et ne le voulait pas. Elle devait jouer le rôle de la femme parfaite, celui qu'elle avait endossé il y a de ça déjà plusieurs années. Elle ne pouvait s'en défaire et ne le voulait pas tout simplement. Jouer la femme éploré mais pas trop, jouer la fille qui est là pour les autres quoi qu'il arrive. Pour l'instant personne n'avait décelé ses faiblesses. Sauf son frère qui n'avait qu'une envie la détruire. S'il pouvait la brûler sur un bûcher au milieu de la place, il le ferait, sans hésitation même. Elle savait qu'avec lui dans les parages elle devait redoubler d'efforts. Puis n'ayant pas assez d'argent pour se prendre un appartement pour elle seule, elle devait survivre et vivre avec son frère. En y réfléchissant elle se demandait bien où elle pourrait se réfugier, juste une heure. La réponse lui vint rapidement. Elle connaissait un endroit parfait, un lieu où elle était sûre qu'elle allait bien être accueilli, un espace qu'elle appréciait plus particulièrement : chez son cousin Ezeckiel. Pressée d'y être elle termina à la va vite ses courses, n'oubliant -tout de même- pas de prendre un petit gâteau pour ne pas arriver les mains vide. Elle savait qu'elle ne le dérangerait pas. Elle était toujours la bienvenue chez lui, la preuve il lui avait même donnée un double des clés. Arrivée devant la maison de son cousin, elle ne pouvait s'empêcher de jeter un oeil vers les alentours. C'était devenu mécanique, regarder s'il n'y avait pas de regard indiscrets se dirigeant vers sa direction ou pire. Perturbée de ne pas pouvoir contrôler la situation elle décide de faire un tour de pâté pour finalement rentrer par la porte de derrière, ouvrant sur la cuisine. « Coucou cousin ! Je vous ai apporté un bon petit gâteau ! » dit-elle le sourire aux lèvres et en répondant à Ezeckiel qui se demandait bien qui ça pouvait être même s'ils savaient tout deux qu'aucune autre personne ne se permettait de rentrer chez lui à part Gabrielle. Elle décide de faire comme chez elle, enlève son manteau, le pose sur une chaise tout comme son sac. Elle décide de s'attacher les cheveux à l'aide de son élastique se trouvant être sur son poignet. Elle sort le gâteau de sa boîte pour le présenter sur une belle assiette, prépare un couteau à gâteau, trois assiettes, sachant pertinemment que son petit fils était là, certainement en train de jouer à des jeux-vidéos ou à regarder la télévision avec son père. La préparation terminée, elle prend l'assiette et l'apporte dans le salon, s'attendant à voir Ezeckiel et son fils elle fut surprise de la position qu'ils arboraient. Interloquée, il ne lui fallut que quelques secondes pour reprendre ses esprits. « Je vois que vous étiez en train de regarder un film. » Dit-elle en évitant le regard de son cousin. Elle l'adorait et savait qu'elle pouvait compter sur lui, mais sa relation avec son fils était quelque peu étrange et bien qu'elle était ouverte d'esprit cette situation la gênée sachant l'avis que se faisait la population de cette relation.





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