► AGE : trente et un ans. ► STATUT : en instance de divorce. ► MÉTIER : médecin légiste. ► NATIONALITÉ : américaine. ► GROUPE : white shadows. ► POURQUOI CE GROUPE: Il a su endormir la vigilance de beaucoup, démontrer que peut-être n'était-il pas si terrible contrairement à l'adolescent terrible qui semait la pagaille à Cascade Locks. Dix ans plus tôt, on l'aurait probablement jeté en enfer, maintenant on lui donnerait le bon Dieu sans confession. ► AVATAR : Ian Somerhalder. ► CRÉDIT : tumblr.

« je veux ça. » évidemment qu'elle veut ça. Elle veut toujours quelque chose. Je daigne même pas relever la tête, parce que je sais que c'est inutile et que je vais m'énerver si elle continue à me quémander des trucs. C'est pas son genre habituellement, si elle veut quelque chose, elle l'obtient, c'est simple comme bonjour. Je sais pas ce qui lui prend. Elle me fout le magazine qu'elle a dans les mains, en pleine gueule, que je vois de quoi elle parle. Un soutif à 200 balles, elle désillusionne ou quoi ? « pourquoi faire, t'as pas de seins. » que j'réponds pour qu'elle sorte de mon champs de vision. Faut pas croire qu'on a toujours été comme ça, c'est faux. Au lycée, on étaient comme Bonnie & Clyde, seulement plus indécents, plus débiles et certainement moins meurtriers. Maintenant on s'aime, mais pas comme avant. Je suis trop pris par mon travail, elle a le siens, je drague tout ce qui bouge sans pour autant franchir la barre de la trahison et elle prend plaisir à faire la connasse jalouse quand il le faut. Ça fonctionnait à merveille, mais désormais c'est beaucoup plus d'emmerdes que de sexe ou encore même d'amour. Je la connais depuis toujours, elle est une constante dans ma vie et pourtant en ce moment tout ne va certainement pas pour le mieux. « tu portes bien des slips, toi. » Je sors de mes réflexions et avise le regard enflammé de ma femme. J'ai toujours aimé sa réparti, il s'agit d'un de ses charmes. Elle ne m'a jamais laissé avoir le dessus, ne m'a jamais fait de sandwich parce que je le lui aurait demandé, elle a tout de la femme moderne qui découvre le monde avec le majeur bien en l'air prête à emmerder tout ceux qui se mettraient au travers de son chemin. Je pose ma main sous son menton juste assez longtemps pour le caresser avant qu'elle ne l'enlève sèchement. « c'est pas ce que tu dis à chaque fois que j'te fais monter au septième ciel, chérie. » Elle est tellement enragée, que je crains pour la vaisselle neuve, le dernier set ayant été détruit par un élan de colère commun en même temps que la table de la cuisine qui elle, fut détruite lors des réconciliations. Elle n'a pas le temps de cracher son venin que la sonnerie de la porte retenti. Puisque je ne vais vraisemblablement pas bouger, elle grogne et va ouvrir la porte. Je m'en désintéresse, il s'agit probablement de l'une de ses amies. La porte se referme et la jeune femme revient vers moi. « Neven. » Je l'ignore, parce que je jure que si elle s'apprête à me redemander cette putain de brassière, j'y arriverai pas. « NEVEN. » Je soupire et me retourne vers elle. « non, j't'achèterai certainement pas... » Je m'arrête, parce que Joey n'est pas en colère. Elle est blême. Elle tremble presque. Je me relève, oubliant l'altercation d'il y a quelques instants. « c'est mon père, il est mort. » Speechless, j'ignore quoi dire, alors je fais la seule chose qui me semble raisonnable, je la serre dans mes bras, je l'étreint jusqu'à lui briser les os du corps, promettant que tout irait bien alors que j'ignore si c'est vraiment le cas.