Just shut the fuck up. ∞ Noah

BITTERSWEET ∞

∞ just shut the fuck up ∞

Je flâne dans l'appartement. Alexis n'est pas là, et je ne vais bosser que dans trois heures alors on peut se le dire, je m'ennuie sec. Je zappe à la télé mais ne trouve que des films à l'eau de rose. Suuuuper ! Non mais sérieusement, c'est tout? J'suis sensée faire quoi moi, du coup ? Je me lève du canapé et opte pour une solution qui est de sortir de chez moi. J'enfile simplement un jean et un pull, attrape mon sac, et me dirige vers la porte. Où aller, j'en sais rien, mais je trouverai bien en route. Je pose ma main sur la poignée de la porte d'entrée quand quelqu'un sonne à la porte. Surprise, j'ouvre et découvre, avec surprise, Noah Adkins sur le paillasson. Un large sourire se dessine sur mes lèvres, et je laisse alors tomber mon sac pour lui sauter au cou. Je capture ses lèvres des miennes et, sur la pointe des pieds, je l'attire à l'intérieur. Je finis par le lâcher, et dis : Hey ! J'ai failli rajouter "comment va Lisa?", mais me suis abstenue. Avec du recul, je pense que j'ai bien fait... Sa femme est un sujet épineux. Quoi? Ne soyez pas surpris, Oui, Noah est marié... Et alors? Il n'en est pas moins canon pour autant... Oh j'vous en prie, ne me faites pas la morale, c'est bon ! C'est pas moi qui suis mariée, c'est lui. Moi j'ai rien demandé... Si il ne voulait pas la faire, il ne l'aurait pas fait, point. Et puis bon, c'est pas comme si j'étais la seule, ou la première. Loin de là.

► PSEUDO

Ces derniers temps, je trouvais Elisabeth bizarre. Distante ? Se pourrait il qu’elle commence à avoir des soupçons sur ma personne ? Que je n’étais pas le mari qu’elle pensait ? Cette idée me trottait dans la tête de plus en plus… Mais c’était bête. Je devais probablement me faire des films. Pourquoi douterait-elle ? J’étais plus que précautionneux. Et puis si elle savait, elle n’agirait pas ainsi. Non peut être que c’était tout simplement autre chose. Ou juste ma faute. Je n’étais plus assez attentionné avec elle ? Je ne savais pas, mais tout ceci ne me disait rien qui vaille. Je me promis dans un petit coin de ma tête, de redoubler d’efforts avec elle. Peut être préparé un diner romantique ? Oui pourquoi pas, ça lui ferait surement plaisir. Tout ceci me stressait quelque peu. Mais vous saviez ce qui me relaxerait ? Une bonne partie de jambes en l’air. Pour décompresser, relâcher la pression. Ne plus penser à ça. Oui pour éviter de penser à ma femme et mes adultères, allons justement perpétrer un nouvel adultère. Cherchez la logique. Mais bon, c’était tout moi. Je fus un instant tenté d’envoyer un SMS à Ella, mais je me retins. J’évitais toujours le plus possible les échanges par téléphone. Je savais pertinemment que c’était une des meilleures façons de se faire prendre. Et les seuls trucs compromettant je les effaçais toujours immédiatement. Et même, les textos se devaient d’être neutres, de sorte que s’il tombait entre de mauvaises mains, aucuns soupçons. J’étais allé jusqu’à donner de faux noms aux personnes dans le répertoire, afin de couvrir mes traces. Toute une organisation, vous ne vous imaginez même pas. Bref, j’avais décidé de me rendre directement chez Ella. Lisa devant s’absenter pour quelques heures hors de la ville, j’étais bon. A peine eus je sonné, que la porte s’ouvrit aussitôt. Je fus surpris de la rapidité de la chose. Mais même pas le temps de dire quoi que ce soit, que mes lèvres furent prisent d’assaut. Oui, je faisais souvent cet effet là aux femmes. Que voulez vous, toutes folles de mon corps. Seulement j’aurais préféré qu’elle attende qu’on soit chez elle pour s’adonner à ce genre d’activités. Elle le savait très bien d’ailleurs. Suffisait qu’un voisin passe par là et biiim, j’étais foutu. Fort heureusement on entra très vite, refermant la porte derrière nous, se mettant ainsi à l’abri de tous les potentiels regards indiscrets. Et vu son accueil, j’en déduisais que sa sœur ne se trouvait pas là, très bien. « Tu comptais sortir ? Parce que j’avais d’autres plans en tête… » Et sans attendre sa réponse je la collai à la porte et fondis sur ses lèvres, son cou… Elle ne pouvait pas me repousser, elle n’avait rien de plus important à faire que ça, n’est ce pas ? De toute manière, le simple fait qu’elle m’ai fait entrer était une invitation pour moi. Une invitation à aller dans sa petite culotte. Oui, cela avait toujours été comme ça entre nous. On n’y allait pas par quatre chemins. Mes doigts entreprenaient déjà de déboutonner son jean.