« T'étais où ? » « Je serais en retard... » « J'ai des trucs à faire. » « Je rentrerais tard » « T'étais avec qui ? » « Arrêtes si non tu vas le regretter. » « J'dormirais pas à la maison ce soir. » « Si tu recommences je te jure que... » « Arrêtes de parler, tu me prends la tête. » « Tu es a moi, tu m'appartient. » « Je suis désolé. » Ce sont des phrases qu'il a l'habitude de prononcer, elles reviennent souvent, personne n'est parfait, n'est-ce pas ? Il a besoin de toi, tu le sais, bien que vous soyez quelque peu différents vous vous aimez. On dirait qu'il aime jouer avec tes nerfs pourtant quand toi tu joues avec les siens vous en venez rapidement aux mains. Tu le connais depuis trop longtemps, tu sais où appuyer pour le faire exploser mais le soucis c'est qu'il te connaît mieux que tu ne te connais toi. Cet horrible salaud manipulateur est ton monsieur, le mec qui te rend folle, pour lui tu ferais le tour du monde et ça il le sait et il en joue. Il t'as traîner trop de fois dans ses histoires, il s'est trop souvent servit de toi et tu n'as jamais rien fait pour qu'il arrête, tu dois pas t'en rendre compte, c'est ça, tu ne t'en rends pas compte. Une énième dispute à cause de ta paranoïa notoire, t'as peur, t'as peur pour lui, t'as peur pour toi, tu veux te barrer de cette ville mais quelque chose le retient ici et tu ne sais pas quoi. Il ne semble pas t'entendre pleurer tous les soirs dans ton lit, pleurer de peur, tu n'es pas si heureuse en fait. « Ce soir je risque de rentrer tard.» tu le fusille du regard, ton assiette à la main, t'es venue faire la vaisselle tranquillement parce que monsieur s'était installé devant la télévision son ordinateur portable sur les genoux. Il avait finit par venir vers toi pour t'annoncer la nouvelle. « Pour changer, et j'ai le droit de savoir ce qui se passe au bar pour que tu termines si tard ? » tu arques un sourcil alors qu'il passe sa main sur son abdomen « Pose pas d'questions, je finis tard on en parle plus. » tu jettes l'assiette dans l'évier en soupirant, t'en as ras-le cul des mystères « Parfait ! » tu vas pour t'échapper de la cuisine pour te réfugier dans votre chambre mais il te retient, son visage est serein mais on entend dans sa voix que le ton que tu as employé pour lui répondre ne lui a pas plut. « tu te calme » commence t-il sur un ton autoritaire avant d'ajouter « le sujet est clos. » plus calmement. Tu es venue t'enterrer dans ce trou du cul pour qu'il se sorte de sa merde, dans laquelle il était jusqu'au cou, pour que vous puissiez vivre de façon normale et par la même occasion qu'il se calme sur la drogue mais tu sais parfaitement qu'il n'a pas arrêter et que son bar sert à faire des trafiques, ce qui t'inquiète le plus ce sont les avocats de son père qui ne vont pas tarder à pointer le bout de leur nez pour foutre le bordel. Il relâche son emprise sur tes poignets et il soupire, toi tu lèves les yeux vers lui et tu croises les bras. Tu ne veux qu'une chose c'est qu'il soit heureux, tu ferais tout pour lui, tu en es folle et tu déteste te disputer avec lui.