Un meurtre effroyable a été commis. Vous avez perdu l'un des vôtres, et les tueurs ne comptent pas s'arrêter là. Tenez-vous au courant de l'identité des victimes grâce à la rubrique nécrologique de la gazette. Et surtout, soyez très prudents.
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 let it burn again. (tris)

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Neo A. Holmes

Neo A. Holmes

MURKY DAGGER► PSEUDO : BLOODSTREAM.
► PRENOM : MARINE.
► AVATAR : FRANCISCO LACHOWSKI.
► MESSAGES : 117
► CREDITS : JACAGE.
► POINTS : 79
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► AGE: 22 ANS.
► EMPLOI: MÉCANICIEN.
► RELATIONS:

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MessageSujet: let it burn again. (tris)   let it burn again. (tris) EmptyDim 3 Fév - 20:49

let it burn again.

i hurt myself again,
to see if i still feel.
i focus, on the pain.
the only thing that's real.








J'ai mal à la tête. Je crois que je vais me laisser tomber dans un coin, fermer les yeux, et planer, rêvasser. C'est à ça que ça sert un jour de congé normalement, pas vrai ? Ouais, ça sert avant tout à se rétablir, à se remettre en forme et tout ce qui s'en suit. Pour l'instant, j'ai l'impression de faire tout l'inverse, la preuve est là ; je viens de me faire éclater le nez par une petite frappe du quartier. On m'avait dit de me méfier pourtant, on m'avait dit de faire attention. On m'avait dit que j'étais trop gentil, et qu'il ne fallait faire confiance à personne, en ces temps plutôt cruels. Comme d'habitude, âme téméraire oblige, je m'étais frotté à la mauvaise personne. Bah, je commençais à avoir l'habitude, de toute façon. Un soupir exaspéré, je constate devant la glace que je suis encore salement amoché. J'ai mal au crâne, c'est terrible. Et en plus, j'ai la joue un peu bleue, la pommette tuméfiée. C'est pas possible, je vais encore avoir le droit à un interrogatoire de la part de la famille. Secouant la tête, terminant d'essuyer les traces de sang sur mon visage, je jette le mouchoir à la poubelle, et je retourne dans la principale salle du café. J'en ai marre. J'en peux plus. J'en peux plus de cette ville, où tu n'es pas sûr de revenir en vie chez toi le soir. J'en peux plus de ces altercations quasi-quotidiennes avec des gamins peu fréquentables. J'en peux plus qu'elle prenne la fuite devant moi. Qui donc ? Tris, bien entendu. Au début, qu'elle ait voulu mettre de la distance, un peu de distance, non, ça ne me dérangeait pas. Mais de là à couper toute communication. Je ne comprends pas ce qu'elle a, et ça me perturbe. Ça me bouffe, d'être dans l'ignorance. Ça me tue, d'ignorer quelque chose de capital pour elle. Terne. Voilà comment est ma vie, depuis quelques jours. Alors, on s'efforce de sourire. On fait semblant, on dit que ça va bien, même si on sait pertinemment que c'est faux. Qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez elle, hein ? Non, la question à poser, c'est plutôt : qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez moi. J'ai dû faire, dire quelque-chose de trop, pour qu'elle prenne la fuite ainsi. Depuis des jours, j'ai l'impression de vivre dans les ruines de mon passé : je ne dors plus, je passe mon temps à cauchemarder. Je ne m'amuse plus, je passe mon temps à réfléchir. À cause d'elle. Sauf que je ne peux pas lui en vouloir. Je ne veux pas lui en vouloir. C'est à moi de lever la tête, et pas à elle de me ramasser à la petite cuillère ; je dois arrêter d'essayer de m'accrocher. Je récupère mon café, gratifiant la serveuse d'un sourire plutôt aimable, pour faire contraste avec une humeur morose. Et je sors, avec le gobelet à la main, pensif. Et si c'était à cause du meurtre de sa soeur, qu'elle avait décidé de ne plus me parler ? Peut-être qu'en fait, elle souffre. Peut-être qu'en fait, elle ne parle plus à personne. Les yeux rivés sur le sol, je ne vois pas venir la catastrophe ; je fonce dans quelqu'un, et le contenu de mon gobelet se déverse sur les vêtements de cette personne. Confus, désolé, je sens le rouge me monter aux joues, et je relève immédiatement le regard vers la victime de ma maladresse. Watson. Bafouillant quelques mots, hésitant sur la manière d'agir, je n'ose même pas la regarder. En fait, j'ai cette curieuse boule dans la gorge, celle qui m'empêche de respirer. Et enfin, quand j'ose croiser son regard, je serre les dents. « Je... Je suis déso..lé. » Ouais. Je suis désolé. Désolé de ne pas comprendre ce qui m'arrive. Ce qui nous arrive.
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Tris L. Watson

Tris L. Watson

MURKY DAGGER► PSEUDO : catnipond.
► PRENOM : f.
► AVATAR : jennifer lawrence.
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► AGE: vingt-deux ans.
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MessageSujet: Re: let it burn again. (tris)   let it burn again. (tris) EmptyLun 4 Fév - 19:56

Cela avait semblé être une bonne idée. Il n'y a rien de mal à vouloir prendre un café, un simple café. Tris n'est pas en manque d'énergie, mais a besoin de boire quelque chose de chaud. Quelque chose qui lui ferait ressentir quelque chose de proche du contact humain dont elle manque cruellement depuis quelques temps. Si l'on ne compte pas ce drôle d'épisode avec Rhett dont elle ne s'est toujours pas vraiment remise. Mais la seule personne qu'elle a envie de voir, c'est Neo. Il lui manque affreusement, et pourtant, à chaque fois qu'elle croit apercevoir sa silhouette au coin d'une rue, elle part dans la direction opposée. Leur relation d'antan n'est plus, depuis longtemps. Et la seule à blâmer, c'est Tris, encore Tris, toujours Tris. Mais ce n'est pas sa faute si, ce jour là, elle avait décidé de lui faire une surprise. Ce n'est pas de sa faute si elle l'a vu, plantant un objet , sûrement un couteau, dans le corps de sa petite amie. Si elle l'a vu saigner dans ses bras. Et si depuis, elle essaie de se battre avec la forte conviction qu'il puisse être le meurtrier. Lui qui avait été son frère, « sa » personne. Qui le serait toujours si elle n'avait pas été aussi stupide à vouloir le voir, ce jour là. Car si elle avait été ignorante, si elle avait cru les bobards qu'il avait raconté aux autres, tout serait parfait. C'est de sa faute. Tout est de sa faute. Et elle se maudit alors qu'elle marche dans les rues en direction du café de la ville. Toujours à faire des bourdes, Tris. Toujours à causer du malheur aux autres. La mort de sa sœur ? Sûrement à cause d'elle. Elle ne va pas assez loin pour s'accuser de la mort de son père mais y est presque. Il y a des jours sans, comme ceux-ci. Tris qui est toujours positive se retrouve dans une situation où elle broie du noir. Cela lui arrive de plus en plus fréquemment depuis la mort de Baja et elle commence sérieusement à se demander si cela ne s'apparenterait pas à une dépression. Loin d'elle l'idée de se coller une maladie au visage ou de se faire diagnostiquer : même si c'était le cas, elle n'irait jamais voir un médecin pour demander des médocs. Et bam. Elle ne comprend pas ce qui vient de se passer. Elle sent juste le liquide chaud lui dégouliner sur la poitrine et sur son ventre, ruinant un t-shirt blanc, qu'elle aime bien en plus. Elle relève la tête et reste abasourdie quelques secondes. C'est lui. Cela ne peut être que lui. Et elle fronce les sourcils, alors qu'il balbutie quelques mots. « Je... Je suis déso..lé. » Elle écarquille les yeux comme si il venait de lui dire quelque chose de totalement absurde. Son regard alterne entre son t-shirt qui commence à coller à sa peau, révélant son magnifique soutien gorge, et le jeune homme qui se tient devant elle. Pendant un moment, elle a envie de lui envoyer un poing dans la figure. Mais elle ne le fait pas : elle ne veut pas s'attirer d'ennuis. Tris serre les lèvres et croise les bras sur sa poitrine. « En tout cas tu as bien visé » lance-t-elle d'un air sarcastique. Elle fait une grimace aux passants qui les observent l'air intéressés, détestant ce genre de rapaces. « Si tu cherchais à me coincer, tu as réussi. Je suis toute à toi. Et je ne te quitterai pas tant que tu ne m'auras pas remboursé au moins une partie du prix de ce t-shirt. » Elle se fiche bien d'être remboursée, même si elle ne roule pas sur l'or. Ce n'est qu'une façon détournée de s'obliger à passer du temps avec lui, ce qui lui manque, sans qu'elle ne puisse se l'avouer. « Et si tu es vraiment désolé, tu peux commencer par me payer un café. »
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MessageSujet: Re: let it burn again. (tris)   let it burn again. (tris) EmptyLun 11 Fév - 20:01

Je pensais que sortir prendre l'air, aller prendre un café avec un ami du coin n'aurait pas fait de mal. Je pensais que, m'aérer un petit peu, respirer, ça m'aurait fait du bien. Visiblement, j'avais eu faux sur toute la ligne. Cette petite excursion ne devait pas se passer ainsi. Je n'étais pas censé la rencontrer. Et pourtant, c'est bien elle qui se tient devant moi, en chaire et en os. C'est bien elle que je viens de renverser, elle qui vient de recevoir le contenu de mon gobelet de carton sur le t-shirt. Quel boulet. Elle peut le dire, à voix haute. D'ailleurs, elle a toutes les raisons du monde pour me gifler, et je ne comprends pas pourquoi elle ne le fait pas. C'est vrai ; elle est censée m'apprécier. Censée seulement, car depuis quelques temps, ce n'est plus tellement ça, entre nous deux. Enfin, je n'ai pas tellement le temps ni l'envie de m'attarder là-dessus, je sors de mes pensées pour me concentrer sur elle, et sur l'énorme bêtise que je viens de faire. De toute façon, elle doit avoir l'habitude de ma maladresse, depuis le temps. Je reste planté là, à la regarder, elle qui semble si étonnée. Quel crétin je fais, elle peut le dire ; je ne fais vraiment pas attention parfois. Bref, alors qu'elle se retrouve à demi-trempée, le rouge me monte aux joues. Je m'en veux. Je m'en veux, et je n'ai aucune idée de comment m'en sortir cette fois. Même si, d'un côté, il faut avouer que c'est un excellent prétexte pour taper la discussion. Oui, c'est ça. Excellent prétexte. « En tout cas tu as bien visé » Je ne peux m'empêcher de sourire, car quelque part, je retrouve la Tris que j'ai toujours connu. Toujours le mot pour détendre les choses, pour déconner. Ma Tris. « Si tu cherchais à me coincer, tu as réussi. Je suis toute à toi. Et je ne te quitterai pas tant que tu ne m'auras pas remboursé au moins une partie du prix de ce t-shirt. » Chercher à la coincer, tout de suite les grands mots. La suite me fait d'autant plus sourire, je crois qu'en fait avec elle, les choses glissent de manière automatique, sans avoir besoin de forcer. Je hausse simplement les épaules, lui souriant de plus belle. « Allons, tu sais bien que je suis doué, pour ce genre de petits jeux. » Je n'ose toutefois pas la serrer dans mes bras, comme à mon habitude. Certainement car quelque chose d'incompréhensible m'en empêche, elle m'en empêche, sans le savoir. Il y a cet espèce de rideau de fer qui s'est instauré entre nous deux, et depuis... Depuis, tout semble si différent. « Et si tu es vraiment désolé, tu peux commencer par me payer un café. » Encore un sourire, un de plus. « Mais, c'est même avec plaisir ! » Faisant demi-tour, je retourne alors au même café, en sa compagnie cette fois. Une petite table à part, la commande envoyée, et je croise les bras sur la table pour la regarder. C'est vrai qu'elle est trempée. Par ma faute. Soupirant profondément, plus désespéré par moi-même qu'autre chose, je retire ma chemise, restant en t-shirt, et la lui tend poliment. « En attendant... C'est pas de la grande couture, mais, je pense que c'est plus agréable d'être sèche non ? ». Je peux toujours essayer de gagner du temps en souriant, en improvisant, ce cruel silence revient peser, entre nous deux. Je regarde, à gauche, à droite, la salière sur la table, le petit vieux au comptoir. Et je soupire, posant mon menton sur mes bras pour retourner dans ma contemplation silencieuse. « Écoute, je doute que tu ne veuilles pas en parler, et d'ailleurs, je me demande même pourquoi je te pose la question mais... Pourquoi ? Pourquoi est-ce que les choses ne sont plus comme avant, hein ? J'veux dire, t'es pas obligée de répondre hein... Mais, je sais pas... ça me manque, tout ça... Tu me manques Tris. » Et si seulement elle savait à quel point elle me manque. Déjà honteux d'avoir posé une telle question, je me redresse lorsque le serveur amène les cafés. Les yeux rivés sur le liquide, je ne la regarde même plus. Manquer de tact ? C'est un euphémisme.
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